Bonjour à tous, on commence un peu à se connaitre, n’est-ce pas ? Du coup je n’ai plus besoin de préciser que j’ai posé mes valises et mon monsieur Woody à Lyon depuis déjà un bon bout de temps…

En tant qu’ancien restaurateur, j’ai toujours cherché à découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles associations de goût…Mais j’aime aussi retrouver de temps à autre des plaisirs simples autour de grands classiques, mais qui dit classique, dit respect de la recette originelle pour ne rien perdre de l’authenticité du plat. Ce principe vaut aussi pour le saucisson brioché…je vois toute sorte de recettes circuler sur internet…enfin je ne ferai pas de commentaire…. Vous voulez de l’authentique, en voici !

Ingrédients :

Un saucisson lyonnais à cuire de 500 gr

250 gr de farine

150 gr de crème fraîche épaisse

3 œufs entiers + 2 jaunes

10 g de levure de boulanger,

5 cl de lait

Sel

 

Recette :

Dans un bol, délayer la levure dans le lait légèrement tiède.

Dans un saladier, mélanger la farine et le sel.

Ajouter la crème, les œufs entiers , puis la levure.

Laisser reposer votre pâte 45 minutes en recouvrant d’un torchon humide.

Pendant ce temps, pocher le saucisson dans un grand volume d’eau bouillante pendant environ 20 minutes. Puis le laisser refroidir et retirer la peau.

Badigeonner le saucisson avec un jaune d’œuf.

Envelopper le saucisson de pâte et le déposer dans un moule à cake. Laisser reposer le temps du préchauffage du four (180°C)

A l’aide d’un pinceau, enduire le dessus de la brioche.

 

Enfourner pendant environ 30 minutes.

Comme vous pouvez le voir sur la photo, je l’ai accompagné de légumes tournés, si vous voulez apprendre la technique, voici la vidéo :

Et bien maintenant, c’est à vous de jouer 😉

Si vous aimez la gastronomie lyonnaise, faite un tour du côté des authentiques et si fameuses bugnes lyonnaises, du saint Genix la réputée brioche aux pralines roses ou encore de la légère et généreuse quenelle lyonnaise…vous m’en direz des nouvelles !

Régalez-vous bien, ne soyez pas trop sage !

A très vite, Olivier